Ravensburger Str. 128–134
88276 Berg/Ravensburg
Allemagne
T +49 751 89-0
F +49 751 89-1300
Voici comment tout a commencé…
Nous sommes en l’an 1900. Notre planète compte environ 1,65 milliard d’habitants. La deuxième révolution industrielle, marquée par la production à la chaîne, se prépare. À Paris, l’exposition universelle dévoile des nouveautés techniques, tandis qu’à Ravensburg, RAFI se lance sur la voie de l’innovation.
Aujourd’hui, soit 125 ans plus tard, ce n’est pas avec nostalgie, mais bien avec fierté que nous revenons sur le passé. Car l’avenir repose sur les origines, sur des idées, des impulsions et une vision à long terme, et surtout sur le courage et la motivation infatigable qui poussent à renoncer aux voies traditionnelles pour en emprunter de nouvelles.
Embarquez pour un voyage passionnant dans le passé – et laissez-vous guider par l’inspiration. Découvrez les grandes étapes qui ont marqué l’histoire.
Le 15 novembre, Ernst Bucher saute le pas et se lance dans la création d’un magasin d’équipement électronique à Ravensburg : la première pierre de RAFI est posée.
Sous le nom « Institut für Elektrotechnik Optik & Mechanik » (Institut d’électrotechnique, d’optique et de mécanique), l’entreprise devient célèbre pour le développement et la production de commutateurs et de systèmes d’appel lumineux.
Au même moment, l’exposition universelle de Paris présente des innovations techniques qui marqueront le 20e siècle: moteur diesel | film sonore | ouverture du métro parisien.
Le cube de bouillon Maggi était-il l’épice préférée de notre fondateur ? Nous ne le savons pas précisément, mais l’année même 1908 de son lancement, Raimund Finsterhölzl devient propriétaire de l’Institut d’électrotechnique, d’optique et de mécanique.
Outre son statut de propriétaire, il a également donné son nom à l’institut. En effet, « RAFI » est composé des deux premières lettres de son prénom et de son nom: RA-imund FI-nsterhölzl. Plutôt RAFI-né, no ?
Tous deux sont entrés dans l’histoire en 1912 : le Titanic a sombré dans les eaux glacées de l’Atlantique Nord et RAFI a été déposée comme marque commerciale auprès de l’Office impérial des brevets.
Cette inscription a permis de protéger juridiquement les produits et la marque « RAFI », un nom qui n’a jamais cessé d’être synonyme de qualité et de stabilité.
Le Titanic a peut-être sombré, mais RAFI, elle, a pris son envol.
En 1935, RAFI livre au Vatican des boutons-poussoirs fabriqués sur mesure. Il ne s’agit pas de commutateurs ordinaires : ils sont décorés du logo du Vatican et astucieusement intégrés. Ils sont placés à l’extrémité des tringles à rideaux, à travers lesquelles passe le câble de la lampe. Ainsi, commutateurs et câbles restent pratiquement invisibles.
L'année suivante, aux Jeux olympiques de Berlin, l’Américain Jesse Owens établit un nouveau record. Il décroche la médaille d’or grâce à un saut de 8,06 mètres.
L’année 1947 est marquée par des conditions météorologiques turbulentes dans toute l’Allemagne : un hiver glacial frappé par la famine, suivi d’un été caniculaire avec de mauvaises récoltes, de la malnutrition et des maladies.
Au cœur de ces moments difficiles, Werner Raimund Finsterhölzl-Vernière, le fils de Raimund Finsterhölzl, reprend l’entreprise et fait entrer RAFI dans une nouvelle ère.
De la crise au plus grand salon industriel : en 1958, RAFI présente ses composants électromécaniques à la Foire de Hanovre – le premier pas vers une entreprise internationale. Les premiers boutons-poussoirs lumineux « LUMOTAST » et la « gamme DOMINO » de forme carrée y sont présentés.
Au même moment, le hula hoop conquiert l’Europe et devient un jouet populaire pour les enfants comme pour les adultes. Tout comme le hula hoop, RAFI insuffle un nouvel élan !
En 1966, les cartons de déménagement sont faits et RAFI quitte la ville pour la campagne, au bord de la rivière : de Ravensburg à Berg, sur la Schussen.
L’air de la campagne apporte un certain renouveau aux commutateurs RAFI, qui trouvent de plus en plus leur place dans les applications high-tech de l’époque. La photo montre la salle de contrôle d’une centrale électrique au charbon – commandée par des boutons-poussoirs RAFI.
Véritable révolution à l’époque, le clavier est aujourd’hui un outil indispensable au quotidien. RAFI conçoit et produit son premier clavier en 1970.
Anecdote : une protection spéciale pour ongles a été développée afin d’éviter de les casser en tapant s’ils sont trop longs.
Mais les claviers ne sont pas les seuls à avoir fait l’objet d’une optimisation. La télévision a également connu de grandes avancées : pour la première fois, le journal télévisé a pu être diffusé en couleur.
C’est ce qu’ont pensé non seulement les astronautes de la mission Apollo 17, qui ont décollé pour la première fois vers la lune en 1972, mais également RAFI lorsque, la même année, tous les bureaux extérieurs – jusqu’alors dispersés autour de Weingarten/Ravensburg – furent transférés à Berg.
Anecdote : le nouveau site disposait même de sa propre station-service réservée aux employés de RAFI, avec son propre pompiste. Pratique, non ?
Auparavant, le bouton-poussoir et la lampe de signalisation étaient des éléments séparés sur les machines. Le bouton-poussoir lumineux RAFI « LUMOTAST 75 » a permis de les combiner en un seul composant. Il fut lancé sur le marché en 1975 et est toujours disponible aujourd’hui. Cette année, il fête son 50e anniversaire.
Il y a 50 ans également, la guerre du Vietnam prenait fin : après la victoire des communistes, de nombreux Sud-Vietnamiens se réfugièrent à l’ambassade américaine et les derniers Américains quittèrent le pays.
En 1981, la société américaine IBM présente le premier PC (ordinateur personnel), le « PC 5150 ». Pour l’utiliser de manière « mobile » comme aujourd’hui, il faudrait être sacrément musclé !
À cette époque, les boutons-poussoirs constituaient l’essentiel de l’activité, mais la production de systèmes complets était déjà en cours. Difficile de croire que les premiers d’entre eux, « RF15 » et « RF19 », ont perduré jusqu’à aujourd’hui – pour ainsi dire les ancêtres de tous les systèmes RAFI. Note : RF désigne le système de saisie plat RAFI.
En 1982, RAFI est la première entreprise de la région à adopter les horaires flexibles et le travail à temps partiel – une idée si innovante qu’elle fait même l’objet d’un article dans le journal Bild am Sonntag. Les présidents du comité d’entreprise de RAFI sont en outre invités à participer à des talk-shows.
Le 19 septembre de la même année, l’étudiant Scott E. Fahlman invente l’émoticône :-) et propose de l’utiliser dans les courriers électroniques. Et heureusement, car sans lui, nos échanges par e-mail auraient l’air bien plus sérieux aujourd’hui, non ? :-)
Jusqu’à présent, les pages de télétexte servaient uniquement à obtenir des informations. Mais à partir de 1984, il devient possible de communiquer de manière interactive avec le système. Pour cela, les utilisateurs ont besoin de terminaux, de claviers et de décodeurs spéciaux. RAFI développe un ensemble complet de ces trois composants, permettant même le téléachat sous forme de « graphiques en blocs ». RAFI fait alors partie des cinq premiers fournisseurs européens d’appareils BTX (vidéotexte). Les « blocs » n’étaient pas seulement en vogue dans le télétexte : à la même époque, le jeu vidéo « Tetris », toujours populaire aujourd’hui, conquiert le cœur des gens. D’abord en Union soviétique, puis dans le monde entier.
En 1987, les deux propriétaires de RAFI (Werner Finsterhölzl-Vernière et Rolf Kreeb) décident de vendre l’entreprise. Le groupe sidérurgique Hoesch, alors en pleine diversification de ses activités, rachète RAFI. C’est ainsi que notre entreprise a intégré Hoesch AG, devenue plus tard Krupp-Hoesch AG.
Au même moment, le programmeur américain Steve Wilhite développe le premier fichier « GIF ». Quel GIF les employés de RAFI auraient-ils envoyé s’ils avaient eu connaissance de cette innovation ?
En 1988, l’informaticien américain R.T. Morris sème le chaos : à la suite d’une erreur de programmation, un logiciel malveillant se répand involontairement, causant des dommages par surcharge et défaillance du système. Aujourd’hui, ce code est connu sous le nom de «ver Morris».
Heureusement, sans laisser place à quelconque parasite, RAFI crée pour la société AVM Berlin le premier adaptateur BTX-ISDN, marquant ainsi le début de la production électronique moderne (EMS). Cet adaptateur permet des connexions plus rapides et plus fiables via le RNIS (réseau numérique à intégration de services) et réduit le nombre d’appareils nécessaires de trois à un. Magique ! Aujourd’hui encore, nous produisons des FRITZ!Box en série pour AVM.
Probablement tous ceux qui l’ont entendu à cette époque, peu de temps après la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989 – un événement historique qui a ouvert la voie à la réunification de l’Allemagne.
Au même moment, Hoesch AG investissait intensivement dans RAFI et mettait en service des installations ultramodernes pour l’usinage de la tôle, la technologie des films et le montage CMS. Le résultat : un niveau de qualité accru avec de nouvelles possibilités.
Deux bonnes raisons de faire sauter les bouchons de champagne !
En hongrois, cela signifie « bienvenue dans l’équipe ». C’est par ces mots que nous avons inauguré en 1991 notre nouveau site en Hongrie. Cette décision stratégique a jeté les bases de notre présence internationale.
Le World Wide Web a également vu le jour en 1991. Tim Berners-Lee a publié le premier site web et a ainsi inauguré une nouvelle ère de la mise en réseau : l’Internet tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Depuis 1993 ! C’est précisément cette année-là que le système de gestion de la qualité DIN EN ISO 9001 a été introduit afin de garantir les normes les plus élevées dans tous les domaines de l’entreprise. Avec l’aide de 650 collaborateurs engagés, cette vision a pu être concrétisée.
La même année, Nelson Mandela et F.W. de Klerk ont reçu le prix Nobel de la paix pour avoir mis fin à l’apartheid en Afrique du Sud. Un GRAND pas en avant pour la paix et la réconciliation.
En 1994, RAFI renoue avec ses origines et redevient une société privée. L’ancien directeur de la construction de RAFI, Albert Wasmeier, rachète l’entreprise à Hoesch AG, puis intègre Gerhard Schenk et Michael Holeczek en tant que coactionnaires.
Le transport ferroviaire connaît lui aussi un revirement de situation : la Deutsche Bundesbahn (Allemagne de l’Ouest) et la Deutsche Reichsbahn (Allemagne de l’Est) fusionnent. C’est ainsi que naît l’actuelle Deutsche Bahn AG.
1996 : alors que les Spice Girls conquièrent le monde avec « Wannabe » et en font un tube inoubliable, une autre star entre en scène chez RAFI : le bouton-poussoir à faible course RACON 12 !
Après son lancement sur le marché, il est rapidement utilisé dans de nombreux systèmes de commande différents grâce à sa polyvalence. Il se distingue par un clic de touche unique, une sécurité de commutation élevée, un système de contact dense et une capacité d’encapsulation. C’est ainsi que notre produit vedette est devenu une référence dans de nombreux secteurs.
En 2005, RAFI se développe avec deux nouveaux sites : d’une part, la société Elcoteq à Überlingen, aujourd’hui connue sous le nom de RAFI Eltec GmbH, rejoint le groupe et d’autre part, RAFI Systec GmbH & Co. KG voit le jour à Bad Waldsee.
Des événements historiques se déroulent également sur la scène mondiale : Angela Merkel succède à Gerhard Schröder et devient la première Chancelière d’Allemagne. Le Cardinal Joseph Ratzinger, originaire de Marktl en Haute-Bavière, est élu pape par le Conclave. Il prend alors le nom de Benoît XVI.
Lorsqu’en 2008, aux États-Unis, Barack Obama entre dans l’histoire en devenant le premier président afro-américain, RAFI franchit également une nouvelle étape : une expansion internationale avec la création de RAFI Electronics Co. Ltd. à Shanghai, en Chine !
Désormais, plus de 140 employés travaillent sur place dans les domaines de la production électronique, de la transformation des matériaux, du montage, des tests, de la qualification et de la traçabilité.
Obama a dit « Yes, we can! » et nous avons pensé : « Yes, we can expand! »
En 2012, l’artiste sud-coréen « Psy » dévoile le clip de « Gangnam Style », qui est la première vidéo à atteindre plus d’un milliard de vues sur YouTube. Tandis que le monde entier danse sur « Gangnam Style », RAFI développe son propre « style tactile ». La société met en place une production spécifique de capteurs tactiles pour les systèmes de commande capacitifs, appelée GLASSCAPE. Qu’il s’agisse de capteurs standard avec panneaux de contrôle tactiles, de designs personnalisés ou d’écrans tactiles à détection de force : tout est dans le « style RAFI ».
En 2020, le monde entier bascule : confinement, télétravail et enseignement à distance. La « vie normale » est subitement loin d’être normale. Au milieu des masques, des gels hydroalcooliques et des progrès en matière de vaccins, il faut tenir bon.
Notre nouveau propriétaire, la société d’investissement mondiale Oaktree, nous soutient dans cette période tumultueuse et nous ouvre de nouvelles perspectives pour l’avenir. Si cette année nous a tous mis à l’épreuve, elle nous a aussi montré à quel point le changement est possible.
Voilà qui caractérise également notre nouveau site. Nous avons commencé la construction de notre nouvelle usine à Bad Waldsee… avec une bonne dose d’énergie verte. Notre politique énergétique repose entièrement sur la géothermie et n’utilise aucune source d’énergie fossile." L’agence d’évaluation EcoVadis 2024 nous a décerné une médaille d’or pour la durabilité et la responsabilité sociale (RSE). Ainsi, nous avons réussi à nous hisser parmi les cinq pour cent des entreprises les mieux notées. La plateforme de notation mondiale a jusqu’à présent réalisé plus de deux millions d’évaluations de durabilité. Elle a examiné environ 130 000 entreprises de plus de 220 secteurs selon des normes de premier plan, telles que la Global Reporting Initiative (GRI), le Pacte mondial des Nations unies (UNCP) et la norme ISO 26000. Et nous comptons bien poursuivre sur cette voie en 2025 !
